MICROPHOTOGRAPHIE



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Microscopie Electronique à Balayage

Historique
Le microscope électronique à balayage (MEB) a été imaginé pour la première fois en Allemagne, dans les années 1930, par Knoll et von Ardenne et développé par Zworykin, Hillier et Snyder dans les laboratoires RCA aux Etats-Unis (1940).
Mais la microscopie électronique à balayage a connu son véritable essor entre 1948 et 1965, grâce aux progrès techniques de la télévision et des détecteurs d'électrons et grâce aux recherches d'Oatley et de ses condisciples à Cambridge. Cette nouvelle technologie a permis, du fait de sa profondeur de champ, l'observation du relief d'échantillons massifs.

Le pouvoir séparateur d'un microscope optique (i.e. son grossissement) est limité par la longueur d'onde de la lumière visible ; aucun détail de dimension supérieure à 0,2 µm ne peut être observé. Aussi l'utilisation de particules accélérées de plus courte longueur d'onde associée permet-elle d'augmenter le grossissement. Le choix d'électrons accélérés, pour produire un rayonnement de courte longueur d'onde, est déterminé par plusieurs critères :
* la masse faible de ces particules qui peuvent être accélérées et focalisées au moyen de champ électrique ou magnétique
* une source d'électrons est aisée à mettre en œuvre
* les électrons sont plus facilement focalisés que les particules plus lourdes
* l'interaction des électrons avec la matière est plus faible que pour des particules plus lourdes
Il existe deux types de microscopes électroniques :
* à transmission : ils ne permettent d'observer que des échantillons d'épaisseur suffisamment faible pour être transparents aux électrons (quelques dizaines de nanomètres)
* à réflexion : opère à la surface d'objets massifs
Ces microscopes sont dits à balayage lorsque l'image est obtenue point par point (6 à 10 nm).

Principe
Le principe du balayage consiste à explorer la surface de l'échantillon par lignes successives et à transmettre le signal du détecteur à un écran cathodique dont le balayage est exactement synchronisé avec celui du faisceau incident.
Les microscopes à balayage utilisent un faisceau très fin qui balaie point par point la surface de l'échantillon.

Préparation des échantillons
L'échantillon, placé dans la chambre du microscope, reçoit un flux d'électrons très important. Si les électrons ne sont pas écoulés, ils donnent lieu à des phénomènes de charge induisant des déplacements d'images ou des zébrures sur l'image dues à des décharges soudaines de la surface. Si la surface est conductrice, les charges électriques sont écoulées par l'intermédiaire du porte-objet. L'observation d'échantillons électriquement isolants se fait grâce à un dépôt préalable (évaporation, pulvérisation cathodique) d'une fine couche conductrice d'or ou de carbone transparente aux électrons. On distingue deux types d'échantillons :
* un objet massif de petite taille peut être introduit dans la chambre du microscope, à condition bien sûr qu'il soit conducteur car il est inimaginable de métalliser une pièce de collection
* un prélèvement effectué sans pollution, poli et nettoyé.

Alain Duval, Anne Bouquillon
Laboratoire de recherche des musées de France
Texte issu de la page web suivante:
www.culture.gouv.fr/culture/ conservation/fr/methodes/meb.htm

 

L'association de microminéralogie italienne AMI (Associazione micro-mineralogica italiana) a constitué, avec la participation de l'Université de Milan, une base de données de photos prises au MEB. Il est pissible de toruver sur leur site plus de 1300 photos de minéraux italiens...

Source : MicroMinéral Magazine ; n°1 Avril-Mai 2007.

Archivi/DataBases AMI
Associazione Micromineralogica Italiana

http://dbami.amiminerals.org/

Nom du fichier: fluorite2373-01.jpg  
date: jeu. 09/03/2006 08:53:10  
Dans l'album:  / SEM-Italy-Minerals / Lombardia / Cuasso_al_Monte / fluorite2373-01.jpg  
Description: Fluorite ex Bianchi quarry, Cuasso al Monte, Varese, Lombardia, Italy

Nom du fichier: fluorite3020-02.jpg  
date: mer. 10/05/2006 10:19:06  
Dans l'album:  / SEM-Italy-Minerals / Piemonte / Montoso / fluorite3020-02.jpg  
Description: Fluorite Valle Infernotto quarries, Montoso, Bagnolo Piemonte, Cuneo, Piemonte, Italy

Nom du fichier: fluorite0427-04.jpg  
date: jeu. 09/03/2006 08:53:41  
Dans l'album:  / SEM-Italy-Minerals / Piemonte / Baveno / fluorite0427-04.jpg  
Description: Fluorite Seula mine & ex Locatelli quarry, Oltrefiume, Baveno, Verbano-Cusio-Ossola, Piemonte, Italy
Nom du fichier: fluorite-eds2334-01.jpg  
date: lun. 15/05/2006 16:57:42  
Dans l'album:  / SEM-Italy-Minerals / Campania / Somma-Vesuvio / fluorite-eds2334-01.jpg  
Description: Fluorite Monte Somma-Vesuvio volcanic complex, different municipalities, Napoli, Campania, Italy

Les photos ci-dessous ont été obtenues par le site "members2.clubphoto.com". Il semblerait (sous toutes réserves) que le site ne soit plus accessible. Aussi, nous sommes dans l'impossibilité de mentionner le nom de l'auteur, ni les provenances des échantillons.

members2.clubphoto.com

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http://franklin-sterlinghill.com

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Provenances à déterminer...

 

Vue en électrons secondaires (photo de gauche) et en cathodoluminescence (photo de droite, détecteur Centaurus) de cristaux de fluorite. La cathodoluminescence révèle les zonations de croissance des minéraux invisibles par d'autres techniques. 

http://www.univ-lille1.fr/geosciences/umr_pbds/techniques/MEB%20EDS/eds.html

 

La cathodoluminescence est la lumière qu'émet un cristal soumis au bombardement díun faisceau d'électrons. En général, elle résulte de l'excitation de certains éléments traces présents dans le cristal. Certains díentre eux activent la CL (le manganèse, le cuivre, les terres rares...), díautres líinhibent (le fer par exemple). La cathodoluminescence d'un minéral s'observe en lame mince sous un microscope ou avec un microscope électronique à balayage. Elle se caractérise par sa couleur et/ou par l'intensité lumineuse des différentes longueurs d'onde qui la composent (spectre lumineux). Elle dépend notamment des concentrations en éléments traces et de leur environnement électronique dans le cristal. La cathodoluminescence reste toutefois un phénomène mal compris. Ainsi l'intensité de la cathodoluminescence peut diminuer au cours de l'observation et parfois de manière irréversible. Il devient alors nécessaire de polir à nouveau la lame pour retrouver une bonne qualité d'observation. L'observation en cathodoluminescence est complémentaire de líobservation en microscopie optique. Elle révèle souvent des zonations de croissance liées à de très faibles variations de teneur en éléments traces dans des minéraux comme la calcite et le quartz. Elle permet de distinguer ou de mieux distinguer des minéraux dont les propriétés optiques sont très proches mais dont les couleurs de cathodoluminescence sont très différentes (les carbonates par exemple).
 

 

Zonations dans des cristaux de fluorite (droite) hydrothermaux (Massif Central Francais)

 

http://www.univ-lille1.fr/geosciences/umr_pbds/techniques/cathodo.html

 

 

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